Si c'est un moteur de recherche qui vous a conduit sur cette page des évênements 2005/2003 vécus par les habitants du pays viennois contre la future carrière Morillon Corvol de Vienne Reventin et contre la décharge de Vienne Reventin et son extension,

alors, visitez aussi la version 2007 complète du site en cliquant ici : Page d'accueil 2007

Sinon, cette page 2005/2003, relate des évênements essentiels de l'affaire.

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Visiteur n° Explosion d'un gazoduc souterrain Le Mémoire d'opposition à la décharge Le Mémoire d'opposition à la carrière La poubelle vue du ciel Le combat contre la décharge de Tanarès dépt 34 Page spéciale ruisseau Quiz sur la gestion rigoureuse du SYVROM... Le tract du maire de Vienne en réponse le 7/12/05
Presse Octobre2003 Presse Novembre 2003 Presse Décembre 2003 Article du Dauph. Libéré sur l'A.G. du 17 juin 2004 Les statistiques du site Episodes précédents... 2 avis d'enquête publique La décharge d'Izeaux ferme Lettres ouvertes de l'Association

Juillet 2005...

A Vienne, le commissaire enquêteur nommé par le Préfet de l'Isère durant l'enquête publique de 2003 a conseillé d'évacuer les habitants de la zone de la décharge, et lui a rendu 2 avis négatifs ;

En fait, 2 COMMISSAIRES ENQUETEURS ont émis des recommandations :

Pour l'un : « …le principe de précaution voudrait que l'on évacue le secteur ».

Pour l'autre : « …la poursuite de l'exploitation de la décharge constitue un risque important… », « …la sécurité des personnes et des biens du quartier de l'Isle n'est pas garantie… ».

Cependant, A VIENNE au 21 ème siècle...

Le Préfet de l'Isère, par 2 arrêtés préfectoraux de juillet 2005...

permet :

JUSQUE EN 2021

Puis reconductibles par simple courrier du préfet !

Le Préfet de l'isère a envoyé aux mairies de Reventin et de Vienne son accord pour la carrière et l'extension de la décharge....

Morillon Corvol http://www.cemex.fr/page.asp?id=911

http://www.cemex.com/

(dont le siège en france, est à Rungis) commencera sa carrière de St Alban dans la foulée.

Donc grâce à l'impressionnante efficacité de Monsieur Trouiller, président de la CAPV, de Monsieur Linage, de Monsieur Jury ex maire de Reventin démissionant 2 mois avant les arrêtés, de Monsieur Remiller actuel maire de Vienne (qui s'était engagé par écrit contre ces projets avant son élection),

Vienne aura enfin SA carrière à 200 m des habitations, tout près des écoles, lycées, centres commerciaux, ainsi que la plus grande décharge à ciel ouvert de l'Isère.

Le préfet de l'Isère vient de donner son accord, en dépit de son commissaire enquêteur qui lui avait rendu 2 avis négatifs, pour donner le feu vert aux dynamiteurs, concasseurs, défilés incessants des camions, poussières etc...

Merci Monsieur Trouiller, Vienne vous félicite !

Vive la France !


Article de la Tribune de Vienne de septembre 2005

 


Article du Dauphiné libéré de septembre 2005

Clic ici pour Lire des articles récents de la Tribune de Vienne et du Dauphiné d'Octobre 2005


Les habitants n'ont pas dit leur dernier mot... La France doit demeurer un pays de droit.

Vienne :

Jazz, Mensonges et Pollutions...

Notre Député Maire U.M.P. respecté s'était engagé contre l'extension de la décharge...pendant sa campagne électorale :

Une fois son élection passée et réussie, la suite fut édifiante...

Comme un malheur n'arrive jamais seul, nos chers élus tentent avec détermination d'agrandir encore la méga-décharge. Ils se sont prononcés le 3/11/2003 pour donner l'autorisation d'exploiter une carrière à une société privée, pendant un conseil municipal houleux, sous les yeux effarés des "privilégiés" présents dans la salle.(qualifiés ainsi comme vivant près de la décharge par le président d'agglomération du pays Viennois, voir article de presse). La raison invoquée fut la solution "géniale" de faire un trou béant pour enfouir des millions de tonnes de déchets, en dynamitant une colline, au dessus du quartier Sud de Vienne.(voir photos aériennes éloquentes).

EN FAIT LE TROU BEANT SERA UNE VERITABLE CARRIERE GRANITIQUE AVEC SES POUSSIERES, BRUITS, TIRS DE MINES, CONCASSEURS, ROTATIONS DE CAMIONS, ETC...

Mais, le conseil municipal de Reventin-Vaugris avait donné son avis pour la décharge, mais contre la carrière Morillon-Corvol. Monsieur Jury, Maire de Reventin-Vaugris, à l'époque, a cependant donné son accord auprès du Syvrom où il officie aussi, contre l'avis de son propre conseil municipal. Une action "d'envergure", à comparer avec les promesses non tenue du député maire de Vienne. Nous n'en connaissons pas les motivations réelles. Madame le nouveau maire depuis la démission de monsieur Jury survenue en 2005, n'a à ce jour pas d'avis sur la question...

Les décharges semblent extrêmement dangereuses, contrairement à ce que monsieur Trouillet a encore affirmé devant la caméra de TLM le 13/10/2005.

Partout dans le monde, leurs effets sont identiques.

Voici un extrait du site de l'association de défense de Saint-ESGOBILLE /

A LIRE : Nuisances et risques.

Leur site : http://www.adse-saintescobille.com/

AUTRE LIEU MEMES EFFETS : TANARES : http://www.decharge34.com/pages/page31o.html

Editorial de juin 2005 : "Passer en force au mépris de la santé publique, des enquêtes publiques, et du rapport du commissaire enquêteur"

La commission des carrières vient de rendre début juin 2005 un avis favorable à la société Morillon Corvol pour la création d'une Carrière à ciel ouvert dans le quartier de St Alban, à proximité des habitations...

Voici un résumé très sommaire du chemin du Syvrom et de nos élus...

Pour rappel, le commissaire enquêteur du préfet de l'isère avait rendu après l'enquête publique, 2 avis négatifs fin 2003, contre la décharge et contre la carrière. Désaveu cinglant pour le Syvrom et nos élus...

Ensuite, le Syvrom a invoqué confidentiellement l'intérêt général fin 2004, pour esquiver les rapports du commissaire enquêteur ( la personne nommée par le Préfet que le président d'agglomération a qualifié "d'irresponsable") et justifier leur projet, ce qui a provoqué une nouvelle levée de boucliers des habitants et associations, avec des recours auprès du Tribunal Administratif de Grenoble.

Enfin, début 2005, le Syvrom a retiré discrètement son projet initial, celui qui avait obtenu 2 avis négatifs du commissaire du Préfet de l'Isère fin 2003.

Mais depuis, le Syvrom a obtenu début 2005 un rapport de l'inspecteur des installations classée, après avoir réuni le comité d'hygiène départemental.

Ce rapport est favorable à la création de la carrière et à l'extension de la décharge. S'appuyant sur ce rapport, et sur un texte datant de 2000, le Syvrom entend obtenir un avis favorable du Préfet de l'Isère, pour mener à bien, envers et contre tous, avec un mépris absolu de la santé des viennnois, ses 2 projets. C'est le passage en force contre la santé des habitants, contre l'environnement, contre le rapport du commissaire enquêteur, contre les directives européennes.

La commission des carrières vient de rendre début juin 2005 un avis favorable à la société Morillon Corvol pour la création d'une Carrière à ciel ouvert dans le quartier de St Alban, à proximité des habitations...

Nous ne pouvons pour l'instant donner ici plus de détails.

LA SANTE PHYSIQUE ET MENTALE DES HABITANTS DEMEURE NOTRE PLUS GRANDE INQUIETUDE.

BIEN ENTENDU LES PROCHAINS DEFILES QUOTIDIENS AVOUES DE CENTAINES DE CAMIONS PAR JOUR DE LA FUTURE CARRIERE AJOUTES A CEUX DES HABITUELLES BENNES A ORDURES NE NOUS LAISSENT PAS INDIFFERENTS.

LES DECHARGES A CIEL OUVERT SEMBLENT TRES DANGEREUSES

Autre CET, mêmes risques : http://www.adse-saintescobille.com/

VOICI DES TEMOIGNAGES ACCABLANTS.

Source : http://www.decharge34.com/pages/page31o.html

Dans cet article 2 témoignages interpellent sur les risques et les dangers

Extraits de leur site :

Le premier témoignage, M. X., ancien responsable d'implantation de décharges, nous explique les dangers chimiques : mélange de certains produits, les jus (lixiviats) véritable bouillon de culture, un dangereux poison, mauvaise récupération des gaz, risque d'explosion, d'incendie... puis il expose les dangers techniques : géomembrane mal collée, mal soudée ou perforée, évacuation bouchée, débordement des jus...
Contrairement a ce qui nous est affirmé, la géomembrane est vulnérable puisqu'on l'installe en faisant les découpes avec un cutter...
Dans le sol, le comportement de la couche d'étanchéité naturelle (argile) devient mauvaise. Il faut savoir que l'argile sous la géomembrane, en absence d'air et d'humidité, sèche, se fend, se crevasse et perd ses qualités premières. De plus en cas de perforation , certains produits modifient la nature de l'argile...

Le deuxième témoignage est plus poignant, vu la gravité des faits ; c'est celui de Madame LAVAUD, accompagnée de son mari, vivant à POULLIGNAC en Charente, à 300 m d'une décharge, depuis 26 ans... sans que personne n'ait pris en compte la dégradation physique et morale de cette famille.
Malgré leurs appels, leurs plaintes, la municipalité locale, le syndicat gérant la décharge, le conseil général, le Préfet, les Services de la DDASS, les ont ignorés dans leurs malheurs...

Ces agriculteurs ont tout perdu successivement, la mort des chevaux, de 37 vaches à lait, du taureau, les terrains pollués sur 24 m de profondeur (on y trouve plomb, arsenic et plein d'autres produits toxiques..), plus de culture possible...

Mais le plus grave, c'est la santé de cette famille. Le père, la mère et 2 filles développent un cancer... Un agent de la DDASS avait connaissance des analyses mauvaises de l'eau que consommait cette famille, il ne les a pas communiquées... aujourd'hui il est mis en examen.
Depuis, le Préfet a pris un arrêté le 10 février 2003, de non consommation de l'eau (6 puits, 4 sources, 1 ruisseau) dans un rayon de 3 km.
La société de pêche a fait l'inventaire des poissons de la rivière voisine ; plus de vie constatée sur 3 km, incidence de la pollution sur 18 km...

Les faits sont d'autant plus graves, que le casier en service depuis 1 an ½ , est "aux dernières normes" et a déjà eu plusieurs accidents... géomembrane percée, évacuations bouchées, débordements, bassin de rétention éventré déversant les lixiviats et inondant pour la énième fois la ferme des Lavaud et les environs et se dirigeant vers la rivière...

Nous n'en dirons pas plus, car cette affaire doit se juger au Tribunal. Les Epoux Lavaud, ont porté plainte pour non assistance à personne en danger.

Aujourd'hui, l'association AVEC, adhérente au collectif CIRRE, épaule les époux Lavaud dans leurs démarches et leur combat.

 

Pages éditorial

Vivre dans un rayon de 3 kms d'une décharge à ciel ouvert augementerait de 40 % les risques chromosomiques ! Lien pour obtenir l'article complet :

http://www.caducee.net/breves/breve.asp?cal=1&idb=3271

 

Cette affaire contient de nombreux et inquiétants paradoxes...

La boîte des paradoxes

(pour la boîte de Pandore, aller de suite aux pages photos, et imaginez tout ce qui peut être enfoui ici...) :

  1. La décharge de Saint-Alban est répandue sur le lit d'un ruisseau, depuis presque 40 ans. La nature reprend toujours ses droits... A quand un glissement de la décharge sous la poussée des eaux, sur le quartier de Saint-Alban ? Ce ruisseau a eu 2 crues mémorables en 1935 et 1955... Les anciens s'en souviennent encore....

  2. Un petit tuyau aurait été placé sous les casiers pour permettre à l'eau du fond de vallon de s'écouler sous la décharge. Les millions de tonnes des casiers 1 et 2 l'auront facilement réduit à néant. A ce jour aucun passage de l'eau ne semble possible sous les casiers, ce qui confirme les inquiétudes concernant le glissement des casiers, minés par les eaux souterraines.

  3. De même, comment construire une déchetterie ouverte au public en aval, au pied même du mur d'ordures, quand on sait l'instabilité d'un tel terrain ? La décharge de Barcelone a glissé, pourquoi pas celle de Saint-Alban ?

  4. Une enquête publique a été réalisée à l'automne 2003 ; Un commissaire enquêteur nommé par la préfecture de l'Isère a ensuite rendu 2 avis négatifs. Le président d'agglomération du pays Viennois l'a ensuite qualifié "d'irresponsable" (lire l'article de presse sur cette page...).

  5. Le 09/03/2001, pendant sa campagne électorale, l'actuel maire de vienne a écrit "je m'opposerai formellement à cette extension". Le 03/11/2003, une fois élu, notre maire a fait voter son conseil municipal, non seulement pour la création de la carrière, mais aussi pour l'extension de la méga-décharge.(Voir document signé de la main du Maire).

  6. Le maire de Vienne semble soutenir les opposants à la carrière près de Beaurepaire. Comment peut-il soutenir le projet de carrière à l'intérieur de sa propre ville de Vienne ?

  7. La réglementation concernant les déchets est stricte : Aucun déchet autre qu'ultime en décharge à ciel ouvert à compter de juillet 2002. C'est une loi. Aucun déchet vert, aucune boue de station d'épuration. Cependant, les ordures ménagères continuent d'affluer à 250 m des habitations, sans limite. Les boues des stations d'épuration ont continué d'être épandues. L'été 2004 a été un enfer pour ceux qui ne sont pas partis en vacances comme les précédents d'ailleurs...

  8. Les pneus sont interdits en enfouissement. Pourtant ils sont toujours stockés (voir photos aériennes...) par milliers....

  9. Un gazoduc a été voté et réalisé en 2002. Il devait servir a évacuer le méthane, gaz émis par la décharge entre autres poisons, en direction de la station dépuration de Vaugris, à plusieurs km de là. Il devait servir à sécher les boues de la station, avant de les renvoyer... à la décharge !

  10. Cette géniale invention n'a pratiquement jamais fonctionné. Elle aurait coûté bien plus d'1,5M€, disparus en fumée. Le méthane de la décharge ne serait pas adapté. Tout va disparaitre. Tout à jeter... Bel exemple de la gestion rigoureuse du Syvrom.

  11. Le président du Syvrom déclarait en novembre 2003 qu'un appel d'offre allait être réalisé pour conduire les ordures en incinérateur. Presque un an après, les ordures continuent de monter dans la décharge.

  12. Une déclaration a été faite pendant la réunion du 29/09/2004 du Syvrom pour annoncer que 6000 tonnes allait être incinérées sur les 22000 tonnes annuelles. Pourquoi seulement 6000 ? La société aillant obtenu le contrat était d'accord pour prendre la totalité. Elle en aurait même besoin pour rentabiliser son incinérateur.

  13. Un quai de chargement/déchargement des ordures serait créé bientôt pour les conduire à 15 kms de là, vers l'incinérateur. Or, une vingtaine de commune apportent leurs ordures à Vienne. Quelle utilité, quel bon sens si celà se fait, de conduire et décharger d'abord à Vienne, pour recharger et repartir ensuite à Salaise ?

  14. Le président d'agglomération du pays Viennois déclare maintenant vouloir valoriser les balmes Viennoises. Etonnant... Venez vous promener aujourd'hui route de la balme pour apprécier les odeurs et le spectacle (bon point de vue vers la 2ème épingle à droite, 1,8 km après la RN7), car demain la carrière et la méga décharge auront curieusement valorisé ce site. Est- ce que voir la misère des riverains proches va rassurer ceux qui vivent plus loin ?

  15. Le plus grave : l'impact des émissions odorantes et inodores sur la santé de 10.000 personnes vivant à proximité de la décharge a toujours été ignoré par les "responsables" !

  16. En attendant, les odeurs sont de plus en plus insupportables, les mouettes et autres corbeaux tournent sans relâche au dessus de la décharge, se nourrissant d’ordures ménagères pourrissant à l’air libre, car elles ne sont pas toujours enfouies assez vite. Photo prise pendant le week-end du 11/11/ 2003 :

Nullement impressionné ni par ces paradoxes, ni par sa conscience, le président d'agglomération du pays Viennois donne toujours de grands discours et déclarait durant la réunion du 29/09/2004 du Syvrom, qu'il allait relancer une nouvelle enquête publique pour obtenir enfin la création de la carrière avec l'extension de la méga décharge...

Celà ressemble à de l'acharnement. Quelles en sont les réelles motivations ?

Il existe d'autres paradoxes, comme vous le constaterez.


Lyon Mag' de Mai 2004 : Un article du célèbre "Lyon Mag" , celui de mai 2004 est consacré à "notre" décharge. A lire... De très belles photos, un texte très bien rédigé, qui donne la parole aux différentes parties... Nous reviendrons plus tard sur des propos exprimés par un de ceux qui ose désavouer le travail du commissaire enquêteur nommé par le Préfet de l'Isère... En général, il est plus prudent de raconter toujours la même histoire, surtout aux journalistes...


Nous présentons à nos lecteurs et aux dizaines de milliers d'habitants du pays viennois qui vivent à moins de 3 kms de la décharge de Vienne nos meilleurs voeux de bonheur et de santé, même si ce ne sera pas facile, car leur qualité de vie est devenue celle d'un enfer, et dans peu de temps, les choses vont encore empirer.

Il leur reste quand même l'espoir et les promesses non tenues des élus qui n'engagent que ceux qui les croient...

Pour apprécier les odeurs pestilentielles de la décharge actuelle, il suffit de se promener dans le quartier Sud, un jour où le vent du Nord ne souffle pas, de préférence le soir... Mais comme vous le lirez plus loin, il y a ce que l'on sent, et surtout ce que l'on ne sent pas...

Au nom du principe de précaution, cette décharge ne devrait pas se trouver à moins de 3 km de toute habitation. Le commissaire enquêteur parle même d'évacuer le secteur...

Pourtant des élus, des sociétés privées, des avocats agissent, pour obtenir :


L'info d'avril 2004

Une nouvelle enquête publique s’est ouverte en mairie de Reventin-Vaugris du 17 février au 17 mars pour une autorisation d'activité assimilée à de l'équarissage dans la Z.I. de Vaugris, comme si les horreurs et odeurs de la décharge à 1000m de là ne suffisaient plus aux habitants et néanmoins électeurs que nous sommes...

Malgré le peu de temps disponible pour réagir une fois de plus, nous disons « Bravo » aux visiteurs du commissaire enquêteur qui se sont mobilisés ; l'enquête est close, le sort en est jeté... Un article intéressant du DL est apparu ce 4/04/2004 qui met en cause nos associations au sujet de cette nouvelle enquête publique. Le directeur de cette usine s'y est exprimé. Ce texte est désormais accessible sur notre site, et permet au directeur de donner son avis sur internet, une sorte de "droit de réponse "en quelque sorte.


Info du 14/01/2004, en direct de sa réunion :

Le S.Y.V.R.O.M, absolument persuadé que le Préfet de l'Isère va désavouer son propre commissaire enquêteur (lire ci-dessous), a :

  1. Renouvelé son partenariat avec la société de carrière Morillon-Corvol, qui expirait fin 2003.
  2. Voté un budget pour le raccordement d'un tube de collecte de lixyviats au réseau de la station d'épuration, dont les boues ne devraient plus revenir (comme avant, ce qui était insensé...) en cycle fermé à la décharge.
  3. Voté un budget pour une modification du captage des gaz de la décharge.
  4. Fait état d'un appel d'offres pour la collecte de déchets, non pas dans le but d'arrêter la décharge, (ce qui avait été sous entendu dans l'article de presse ci-dessous par le président d'agglomération du pays viennois) mais dans celui de l'économiser, en attendant que le carriériste fasse son trou, pour pouvoir ensuite au plus vite procéder à la création du casier numéro 3...

Notre avis sur la stratégie probable de cette équipe :

Sous couvert de phrases du style "je ne comprends pas que quelques intérêts privés mettent en péril l'intérêt général(lire encore la fin de  l'article ci-dessous )", ils vont :

  1. Lancer un appel d'offres pour collecter les déchets :
    1. en laissant entendre que la partie est perdue pour eux, 
    2. en se lamentant sur les hausses de coût pour les habitants du pays viennois, 
    3. en désignant des boucs émissaires responsables de tous les malheurs, c'est à dire les privilégiés qui ne sont autres que les milliers d'habitants vivant dans un rayon de 3 kms de cet enfer.
  2. Faire tout ce qui est possible pour endormir tous le monde pendant un certain temps.
  3. Obtenir par la ruse l'autorisation  de la création de la carrière.
  4. Se présenter plus tard, juste avant des élections, comme les grands économes du pays Viennois, ceux qui avaient élaboré la stratégie du siècle, lorsque ils démontreront que le coût de collecte aura baissé d'un iota dès  que le casier 3 aura été ouvert...

Assez bien joué le truc des intérêts privés qui mettent en péril l'intérêt général, mais quand on réfléchit au moins 10 secondes, on constate que c'est "l'art" de retourner la situation. Plus le mensonge est gros, plus il passe, c'est connu !

Le convoyage vers l'incinération était présenté comme impossible le 20/10/2003. Pourtant 2 mois après, il est possible, mais attention, pour combien de temps ?

En effet, à qui profite en réalité tout ce système ?

  1. A une poignée de "responsables".
  2. A une société de carrière qui va faire de l'argent sur le dos des dizaines de milliers d'habitants du pays d'agglomération Viennois

En échange de quoi ?

  1. D'une pollution inscrite au patrimoine de Vienne pour des décennies
  2. D'une altération de la santé et de la qualité de vie des Viennois
  3. De la destruction de leur site.
  4. D'une prise de risques extrêmement dangereux, (lire plus loin).
  5. Certainement pas d'une diminution du coût de collecte, puisqu'on va l'augmenter d'abord pour ne probablement jamais le diminuer, c'est en général la coutume...

Tout ceci est purement et tout simplement scandaleux.


Info du 12/12/2003:

Le commissaire enquêteur avait rendu un avis défavorable.

Lire la conclusion de son rapport

Après la mairie de Reventin-Vaugris qui avait donné le 6/11/2003 un avis défavorable à l'unanimité pour la carrière, la mairie de Vienne qui avait donné le 3/11/2003 2 avis favorables, c'est à présent le commissaire enquêteur qui a rendu un avis défavorable...

La position du commissaire enquêteur a été rendue : c'est non.

Pourtant, à la lecture de cet article, un élu semble critiquer ouvertement cet avis officiel, émis légalement après l'enquête publique. La sagesse impose de traiter par de l'indifférence ce point de vue démagogique.

Par contre, nous pouvons nous-mêmes nous étonner une fois de plus, que la santé des habitants du pays viennois soit "hors-sujet" selon les propos de ce même élu.

Qu'en est-il aussi de leur sécurité ?

Pour tenter de comprendre un peu mieux, nous vous proposons de lire des pages spéciales, des articles de presse, des photos , des promesses d'un élu écrites et non tenues, et de vous faire un avis.

Bonne lecture...


Info du 3/11/2003:

La mairie de Vienne avait donc donné un avis favorable pour la décharge et la carrière, lundi 3/11/2003 en séance publique du conseil municipal.

C'était lamentable mais ce n'était pas surprenant. Attention ce n'était qu'un avis...

Le maire de notre belle ville au passé romain, avait donc ignoré sa promesse électorale écrite de sa main et datée du 9/03/2001.

Le futur maire s'engageait alors contre cette extension. Une élue lui en avait fait lecture pendant la réunion...

Souvenez vous : écouter, entreprendre, réussir...

Le maire, semblant courroucé d'un tel lèse-majesté, avait refusé de commenter ce fait devant le conseil et son public. Puis, il a proposé un entretien privé à cette élue PC de l'opposition.

Madame vous avez eu ce courage de rappeler publiquement la promesse de notre Maire devant un conseil municipal hostile, méprisant, indifférent excepté pour les membres de l'opposition... Vous étiez seule et vous n'avez pas failli . Nous vous félicitons. Bravo !

Aucune louange, en revanche, pour ce conseil municipal que les viennois ont élu, qui a voté majoritairement pour, avec un mépris absolu de la santé et de la sécurité publique.

Ce qui suit a été consigné par dossiers écrits et envoyé aux responsables ...

Attention, si une catastrophe arrive suite :

Le ruisseau de malacombe, dévié de son lit via un canal parallèle, change de débit par temps de pluie, ce n'est pas nouveau... Ce canal a été fabriqué pour palier les manques des buses passant sous les casiers 1 et 2, celles-ci s'étant déboîtées sous le poids et les mouvements des déchets.

Ces casiers sont constitués de déchets n'ayant aucune résistance mécanique. Ils obstruent définitivement le lit original de ce ruisseau de Malacombe.

Un responsable technique a affirmé en réunion publique que tout a été pensé, et même calculé...

Nous sommes cependant inquiets des conséquences d'un retour du ruisseau dans son cours original, sachant que :

A Gauche le ruisseau par temps sec...

A Droite le même ruisseau par temps de pluie

 

Pour se faire une idée plus précise, de la taille du canal artificiel, comparons avec cette personne qui mesure 1.55m. Sur sa gauche, un regard débouche dans le lit de l'ancien ruisseau. Sur sa droite, le canal de dérivation censé absorber sans problème n'importe quelle crue...

On voit facilement, sur la photo de droite , prise de l'autre rive, que l'eau passe par dessus les calculs et le muret et :

  1. s'engouffre partiellement justement dans ce regard pour retrouver son lit original.... Où peut bien couler cette eau ? Sous le casier 2 !
  2. sature complètement le canal artificiel....
 

Vue plus nette de ce regard, qui débouche dans le lit original du ruisseau. Normalement, l'eau ne devrait plus passer, et pourtant elle passe par dessus...

 

Pour voir d'autres photos et apprécier la soi-disante précision des calculs des responsables techniques de la décharge, cliquer sur notre :

Page spéciale ruisseau

alors les responsables seront désignés. Ce sera facile, lundi 3/11/2003, ils ont voté pour, ayant reçu des rapports complets sur ces risques avant de se décider... Mais, les ont-ils seulement lu ?

Il y a des précédents retentissants.

Apparemment, le conseil municipal viennois a pris sa décision, en son âme et conscience (cf les promesses non tenues...).

Nous lui souhaitons de continuer de travailler dans la bonne humeur, et la sérénité...


Ce conseil municipal a été ce 3/11/2003 l'incarnation de la mauvaise foi excepté pour les élus de l'opposition. Mais pourquoi nous plaindre ?

Ce sont nous les viennois qui avions écouté leur chant de sirènes, et voté pour ces élus de la majorité...

Ce maire et sa liste nous ont trompé...

Nous allons aussi le payer au prix de notre santé et de celle de nos enfants.

(Lire plus loin les risques sur la santé...)

 

Sauf si le vent tourne...

URGENT : STOPPONS CETTE ATTAQUE CONTRE LA SANTE PUBLIQUE !

UNE CATASTROPHE ECOLOGIQUE S'AMPLIFIE CHAQUE JOUR, CHEZ VOUS...


Pour lire les Articles Edition Vienne du Dauphine Libéré et du Progrès, cliquer sur les mots soulignés :


  Info du 20/10/2003 :

QUE NOUS CACHENT NOS ELUS* ?

Les risques pour notre santé !

Plus grand chose, en fait, sinon leur volonté de faire passer coûte que coûte ce projet d'extension de décharge, associé à la création de cette gigantesque carrière.

En effet depuis la réunion publique, organisée Lundi 20 octobre, les choses se font plus claires.

Nous ne citerons pas ici le nom des élus qui ont feint de nous répondre publiquement. Ils n'incarnent pas l'image respectueuse que leur fonction leur impose.

Oui, toutes les questions importantes, notamment celles sur la santé et la sécurité publiques , ont eu droit à des réponses floues, imprécises et hors sujet.

Cette "langue de bois" pourrait contenter les ingénus, ou les idiots... Nous ne sommes ni les uns, ni les autres.

La santé et la sécurité publiques ne se traitent ni avec le mépris, encore moins avec cette indifférence clairement affichée Lundi 20 octobre par ces mêmes élus.

En outre, la santé et la sécurité publiques doivent passer avant les intérêts financiers, ce qui ne semble pas être la politique des "responsables" présents à cette réunion.

Nous reviendrons en détail sur des points d'inquiétude soulevés par des personnes compétentes ce soir là.

*En attendant, la 3e des lignes soulignées suivantes vous présente un texte EDIFIANT SUR LES RISQUES REELS POUR LA POPULATION.

Les lignes suivantes vous conduiront vers les autres pages du site...

 

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A très bientôt donc, à Vienne, avec

Une montagne de déchets toxiques en pleine ville, et bientôt, une carrière baptisée "Affouillement", pour augmenter encore la capacité d'absorbtion des déchets.

Il faut bien laisser quelque chose aux futures générations...

Vont-elles à leur tour nous construire une maison de retraite sur le site de cette décharge ?


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