Editorial de Mars 2005 : "Contourner la loi"

Voici une Info à confirmer :

il semble que le Syvrom ait envisagé de retirer discrètement son projet initial, celui qui a été soumis à enquête, celui qui a obtenu 2 avis négatifs du commissaire du Préfet de l'Isère.

S'agit-il d'un renoncement suite aux recours déposés auprès du tribunal administratif de l'Isère ?

Nul ne peut l'affirmer, car une chose est sûre :

le Syvrom n'a nullement l'intention d'abandonner la partie, bien au contraire. En effet, des manoeuvres juridiques seraient lancées pour contourner les interdictions diverses telles que les lois françaises et européennes.

De récents, coûteux mais dérisoires travaux sur le site, témoignent aussi de leur intention de stocker toujours plus de déchets, et de faire croire que la sécurité de l'exploitation va être assurée et pérennisée. Si on se contente de ne regarder que la surface de la décharge, on peut croire que tout est calme. Mais dessous, des millions de tonnes de déchets demeurent, fermentent, bougent au dessus du quartier de Saint Alban...

Car ce volume d'ordures empilées ne cesse de croître, tout près des habitations, écoles, centres commerciaux, stade, gendarmerie.

Cette décharge pollue l'air que les habitants respirent, par des gaz très dangereux, odorants et inodores.

Elle demeure enfin située dans une vallée au fond de laquelle coule un ruisseau à débit pour le moins variable.

Et le SYVROM cherche à l'accroître, toujours, et encore....

 

Editorial janvier 2005 : "L'intérêt général".

Vous avez supporté 40 ans la décharge de Saint-Alban, avec des nuisances à croissance exponentielle, des odeurs absolument intenables jour et nuit, préparez-vous à accueillir la méga décharge du futur, la plus grande du Nord-Isère , pour au moins 18 ans, sachant qu'une concession a été demandée pour 70 ans (cf rapport du commissaire)...

Et pour les plus anciens qui ont subi la carrière de l'Isle, rappelez-vous les années 60' et votre jeunesse : préparez-vous à accueillir celle présentée par la société Morillon-Corvol, celle qui a été baptisée du terme délicat "d'affouillement" par nos chers élus !

OUI, TRES BIENTOT, EN PLUS, UNE NOUVELLE ET GIGANTESQUE CARRIERE D'EXTRACTION DE ROCHES GRANITIQUES A 200 M DES HABITANTS...

Avec la panoplie habituelle des carrières d'extraction granitique :

Tirs de mine, concasseurs, bruits, poussières, pollutions, circulations intenses de camions !

On veut nous faire croire que les décharges ne sentent pas et que la carrière moderne est silencieuse, propre, sans nuisance... D'ailleurs, ce n'est pas une carrière, mais un "affouillement".

Vienne deviendrait donc un paradis de silence, d'écologie, d'air pur, un vrai pays de cocagne...

On nous endort, les élus viennent d'organiser une distribution de tracts aux contribuables que nous sommes (c'est-à-dire avec notre argent) pour, d'une part rejeter la faute sur l'ancienne municipalité, et d'autre part accuser la poignée de nantis qui a le privilège de vivre tout près de la décharge, c'est à dire tout Vienne sud et les collines avoisinantes, d'être responsable du surcoût inévitable du traitement des déchets...

Curieusement, Lyon, avec plus d'un million d'habitants, a adopté des solutions modernes depuis longtemps :

Tri sélectif, recyclage dans des usines spécialisées, incinérateurs à Gerland et Rillieux, stockage des déchets réellement ultimes, et Vienne en serait incapable ?

Pourtant les promesses électorales du député maire actuel de Vienne étaient claires : "je m'opposerai formellement à cette extension...." Lire son écrit plus bas dans cette page... On nous aurait menti ?

Vous lirez que le commissaire enquêteur nommé par le préfet de l'Isère s'est opposé aux 2 projets d'extension et de carrière. Un commissaire officiel ! Et pourtant, le président du pays d'agglomération Viennois n'a de cesse de discréditer le commissaire et son travail, pour faire passer en force son projet de carrière et de méga décharge.

La dernière trouvaille du Syvrom et de ses pairs est "l'intérêt général".

Donc pour le "bien commun", il leur faut sans faute créer une carrière par le biais d'une société privée et agrandir coûte que coûte la décharge.

Bilan :

Voici le document officiel du Syvrom qui se félicite de ses "délicieuses idées", voire de sa "bienveillance" à l'égard des ses concitoyens, pour leur concocter ce qui leur avait toujours manqué : La plus grande décharge du Nord-Isère et la plus belle carrière du moment !

Le Syvrom dont la gestion aurait dépassé 2,5 milions d'euros de déficit n'est jamais à cout d'idées pour imposer les siennes à une population qui ne peut que subir ses nuisances, dans la plus grande confidentialité... Heureusement, le président d'agglomération du pays viennois veille sur son poulain, et son office aurait récemment injecté 1 million d'euros dans la caisse du SYVROM pour combler en partie son gouffre financier.

Ces "brillants gestionnaires", qui n'ont pu semble t-il être reçus au concours de l'E.N.A, ont tout de suite pensé faire payer la note aux habitants, en prétextant la responsabilité de "quelques" nantis voisins (+ de 7000 ! ) de leur décharge et le coût de l'incinération devenu soudain nécessaire. Ce traitement par incinération balbutie juste depuis fin 2004 pour seulement le 1/4 du volume des ordures ménagères, mais le tri sélectif n'est toujours pas prévu à la source, et les déchets industriels continuent d'affluer de toutes parts, etc...

Donc les habitants du pays Viennois payent déjà la note, bien que tout continue pour l'instant, sensiblement comme avant...

Gouverner, c'est prévoir, on pourrait penser qu'il s'agit de provisionnement des futurs frais ?

Mais comment expliquer, à défaut de le combler ce déficit financier ? Le Syvrom s'était pourtant contenté d'enfouir pendant 4 décennies contre argent dans ce qui fut jadis une vallée magnifique surplombée de vignobles, des millions de tonnes d'ordures mélangées ! Mais le déficit est là, énorme, comme la décharge, insondables...

A la lecture de ce document, à l'article 4, vous lirez qu'un recours de plus était possible.

Il était indispensable de le faire, surtout à titre privé, en y mettant la forme, mais de toute urgence, c'est à dire en LR/AR avant le 11 décembre 2004.

Si personne n'avait fait quoi que ce soit, il ne nous resterait plus que les prières et les chants pour éviter le pire, ou les supplications à nos 2 chers élus, le président d'agglomération du pays Viennois et le député maire de Vienne...

La vilaine histoire continue...

Clic pour lire Le document complet :

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